La fête de la Saint-Jean-Baptiste est aussi une fête maçonnique importante à travers le monde.
Dans le christianisme, c'est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus-Christ, qui l'a baptisé sur les bords du Jourdain, après l'avoir désigné comme « l'agneau de Dieu », et lui avoir donné ses propres disciples. La tradition musulmane lui donne le nom de Yahyâ et en fait un prophète de l'Islam appartenant à la famille 'Îmran.
Jean mena une vie d'ascèse « caché dans le désert », se nourrissant frugalement de « sauterelles et de miel sauvage » (Matthieu III:4),
Jean-Baptiste dans le Coran
Dès l’enfance, le prophète Yahya (Jean) adorait et glorifiait Dieu. Parmi ses qualités mentionnées dans le Coran, il y a le fait qu’il était toujours bon envers ses parents et ne leur parlait jamais méchamment. Il inculquait aux gens les principes religieux et les poussait à s’éloigner du péché. Il remplissait ses devoirs de prophète avec beaucoup de sérieux et n’hésitait pas à dire franchement ce qu’il pensait quand une mauvaise action avait été commise. Il fut parmi les prophètes qui furent ressuscités lors du voyage nocturne du prophète Mahomet.De la communauté qui s'est formée autour de Jean Baptiste, est née une religion ultra-minoritaire qui le reconnaît comme seul prophète et considère Jésus-Christ, puis Mahomet, comme des usurpateurs. Cette religion a pour obligation de vivre auprès des fleuves pour pouvoir baptiser les fidèles. C'est en partie à cause de cette particularité qu'elle est restée confidentielle, et qu'elle ne subsiste que dans quelques régions d'Iran et d'Irak.
La Loge Papineau 34, était la Loge du Dr Maillet. L'insigne en sautoir comporte un livre ouvert avec l'inscription Holy Bible.
Dans le Rite écossais on travaille avec la bible, sous le vocable du Grand Architecte de l'Univers,
(Anderson-1723-Londres), dont l'Orateur est le gardien. L'insigne du Dr Maillet est sans aucun doute son insigne d'Orateur de la Loge Papineau de l'l.O.F. (Table de la Loi, Dictionnaire Ligou, Fonds Patenaude, UQAM). Un seul Officier dans une Loge peut porter l'insigne avec les Tables de la Loi, c'est l'Orateur. Papineau et les chefs patriotes se sont inspirés des philosophes des Lumières, des idéaux maçonniques et six mois avant de mourrir Papineau livrait son testament politique à l'Institut Canadien de Montréal "Liberté, Egalité, Fraternité".
Il est universellement connu que le 24 juin est le solstice d'été et que saint-Jean-Baptiste est l'un des deux Patrons de la franc-maçonnerie, (Annonciateur de la Lumière); l'autre étant saint-Jean l'Evangéliste (l'Apocalypse).
Le complot contre les Québecois
L'ordre de Jacques-Cartier (la Patente)
Le Grand Orient de France a t-il pris le relais de la Patente?
LA SOCIÉTÉ DE LA SAINT-JEAN BAPTISTE
Et oui l'ÉGLISE en 1770 se méfiait des institutions parlementaires et elle était prête à tous les expédients pour enrayer l'expansion des idées libérales. L'Église Chrétienne Catholique prêchait la loyauté absolue à la monarchie britannique et cherchait à convaincre les Canadiens des bienfaits de la Conquête qu'elle s'évertuait à présenter comme un don du ciel.
Contrairement à ce qu'affirment les thuriféraires de la domination anglaise, la Conquête ne nous a pas apporté les libertés civiles. Tout comme sous le Régime français, après la Conquête, le pouvoir est toujours contrôlé par une aristocratie militaire qui assure sa domination en obtenant la collaboration subordonnée du clergé et des seigneurs qui, en échange de leur soumission et de celle du peuple, avaient obtenu certains privilèges.
Une société discrète
L'Ordre des commandeurs de Jacques Cartier ("La Patente") a été fondé à Ottawa, en 1926, par le curé Barrette et un groupe de fonctionnaires fédéraux, dans le but de promouvoir la défense des intérêts des Canadiens français dans la fonction publique fédérale.
Le secrétaire fondateur et premier permanent était un franc-maçon. L'OCJC sera une société discrète au service de la collectivité nationale et se développera rapidement, en particulier au Québec, de 1939 à 1945. " La Patente" groupera les élites, les leaders et les chefs de file de la francophonie.
Plusieurs appartenaient à des partis politiques comme l'Union nationale, le Bloc populaire, le Crédit social ou à l'Action libérale nationale.
C'est en 1942 qu'il fonde le Bloc populaire canadien et en devient le chef provincial. En 1944, il est élu député du comté de Laurier dans le centre-nord de Montréal.
Sans que l'Ordre intervienne directement, la très grande majorité des officiers et des membres, comme ce fut le cas de la Commanderie qui regroupait onze paroisses du comté (X.C. Louis Riel, no 90) se consacrent à appuyer et à faire élire Laurendeau ainsi que trois autres frères au Parlement du Québec.
ET POURQUOI LES RÉUNIONS ÉTAIENT SECRÈTES ? Qu'avaient-ils de si secerts à cacher à leurs populations ?
LA PRESSE
Tribune libre, mercredi, 27 juillet 1988, p. B3 Réplique
L'Opus Dei se défend
Brisebois, Richard
La Presse publiait en Tribune libre, dans son édition du 18 juillet, une lettre de M. J.-Z.-Léon Patenaude intitulée «Le projet de loi sur l'Opus Dei reste à l'étude». L'auteur, qui semble s'exprimer au nom du Mouvement laïque québécois, y fait une chronologie éditorialisée du projet de loi S-7. Il en profite aussi pour discréditer l'Eglise, ses institutions et ses représentants par des allusions à peine voilées. Illustrons avec quelques exemples.
1. Le projet de loi S-7 vise à constituer la Prélature de la Sainte-Croix et Opus Dei en corporation simple, tel que prévu par les lois du pays, et non en «société secrète». Avouons que le lapsus est tout de même surprenant de la part d'un individu qui se réclame d'être un frarc-maçon notoire.
2. La prélature de la Sainte-Croix et Opus Dei est mieux connu sous le nom Opus Dei. Toute autre reférence à la sainteté de la Prélature n'est ni voulue ni promue par ses membres qui sont, en dernière analyse, du fait de leur appartenance à la race humaine, des pêcheurs.
3. Lors de sa visite à Montréal, le Prélat de l'Opus Dei, Mgr Alvaro del Portillo, s'est entretenu avec Mgr Grégoire, maintenant cardinal. L'Archevêque de Montréal s'est dit satisfait de l'apostolat des fidèles de la Prélature dans son diocèse. La rencontre fut très cordiale, M. Patenaude mentionne dans son article que Mgr Grégoire «a manifesté son affection pour cette organisation d'inspiration franquiste et faciste». Il s'agit de la part de M. Patenaude d'une remarque insidieuse et du reste peu subtile. Si manifestation d'affection il y eut, ce fut sûrement envers la personne du Prélat. L'allusion quant à l'inspiration de l'organisation est une attaque plutôt pauvre contre les institutions de l'Église, qui n'ont d'inspiration que le message évangélique.
Bref, la missive de M. Patenaude s'inscrit dans la tradition laïciste à laquelle il adhère et qui vise, au nom de la liberté, à brimer celle des individus qui reconnaissent l'existence d'un Etre suprême et d'une Église fondée par Lui, et qui veulent vivre en conséquence.
Au début des années 1960, la Révolution tranquille soulève un vent de renouveau au Québec et le besoin d’une société secrète se fait de moins en moins sentir. Jugeant sa mission accomplie, l’Ordre de Jacques-Cartier disparaît en 1965.
Un peu d'Histoire
1759 Le général Franc-maçon Montcalm cède la Nouvelle-France au général franc-maçon Wolfe
Ludger Duvernay, celui qui a créé LA SOCIÉTÉ DE LA SAINT-JEAN BAPTISTE, était lui-aussi un FM et les Patriotes de 1837-39 étaient membres de la société secrète des Frères Chasseurs.
Après la répression de 1837/39 ( et non rébéllion car ce sont les anglais qui ont tiré les premiers), l'église décide d'investir la SSJB pour en évacuer tout l'aspect maçonnique et révolutionaire. On en profite aussi pour faire de la St-Jean un fête religieuse, ce qu'elle n'avait jamais été avant. Le clergé voit ainsi son pouvoir augmenter drastiquement. Un mouvement ultra-conservateur, les ultra-montains voit le jour. Ce mouvement fait la chasse aux francs-maçons mais uniquement francophones ce qui a pour conséquence de laisser le champs libre aux anglophones dans la grande loge et de diviser les québécois entre ultra-montains et libéraux...
Depuis la conquête, une organisation fort discrète s’était implantée chez nous. Elle regroupait principalement l’élite marchande anglaise et des officiers militaires. Elle fêtait chaque année, le 24 juin, par un banquet, sa fondation ou plutôt sa transformation d’ordre corporatif en société spéculative. Elle était imperméable aux Canadiens. Dirigée par Mr Molson, fils, la Loge franc-maçonnique de Montréal était à la tête de l’opposition aux visées démocratiques, elle soutenait d’ailleurs les extrémistes paramilitaires du Doric Club.
La "Société Secrète Londoniene en Egypte" est toute maçonnique. Elle n’exclut aucune religion. Elle est organisée sur la base de la fraternité la plus loyale. Ses membres s’appellent "Assecli"3. Le serment est le suivant : "Je promets et je jure de ne jamais révéler les secrets qui me seront communiqués dans ce temple, et d’obéir aveuglément à mes supérieurs". On fait croire aux "Assecli" que la Maçonnerie Egyptienne descend de Enoch et de Elie. Le rôle particulier du Grand Cophte est de promouvoir tout ce qui contribue à la prospérité de la Secte et à sa propagation, et il la dirige en même temps vers son véritable objectif, qui est de diviser en utilisant l'illusion de l’indépendance des peuples.
Les Grecs secondent avec beaucoup de talent et de finesse toutes les opérations de la Société, à travers toutes les régions d’Europe et d’Italie, particulièrement dans les ports maritimes.A présent, avec ces éclaircissements et avec une connaissance quelque peu meilleure, on peut même essayer de démasquer la traîtrise des Ioniens10, qui envoient eux aussi des émissaires en tournée et entretiennent des correspondances sur les projets du Cabinet russe, objet sur lequel je concentre maintenant toutes mes investigations.
Quelques lumières sur la Société Secrète Egyptienne Bonapartiste
Pourquoi pensez-vous les consuls de grandes puissances censées être en rivalité fréquentaient les mêmes loges maçonniques ?Les objectifs politiques anti-ottomans de la Société Secrète Egyptienne n'étaient pas séparés de ce que l’Empire Britanique par son napoléonien utilisait justement la Franc-Maçonnerie comme un outil politique dans l’ensemble des territoires qu’il contrôlait.
Un rapport de police mentionne trois noms sacrés : "Helion, Melion et Testagramaton". On retrouve ces trois mots dans le Rituel français de Cagliostro sous la forme : "Hélion, Mélion, Tétragrammaton". Le mot "Hélion" signifie "Soleil". "Mélion" semble être une déformation de "Méné" désignant la Lune. Quant à "Tétragrammaton", c’est le tétragramme divin (Yod-Hé-Vaw-Hé). Il est dit que les membres s’appellent "Assecli". Ce terme ne se retrouve pas dans les rituels français de la Maçonnerie Egyptienne de Cagliostro, et il n’est pas utilisé en Italie pour d’autres rites maçonniques. En fait, il s’agit d’un pluriel fautif du mot latin "assecla""assecla" était couramment utilisé dans le latin médiéval (et jusque dans des textes modernes édités par le Vatican). Il a été réintroduit dans le portugais littéraire moderne du Brésil (un article de journal parle de "Bush e seu assecla, Tony Blair"Assecla da Cabala). Il est totalement inconnu en italien moderne ; néanmoins, on le trouve dans l’italien littéraire utilisé à Naples, autour de 1800. Par exemple, dans un article du Monitore Napolitano du 16 février 1799, on attaque un certain Fortiguerra, qualifié de "assecla, creatura, stromento dei ministro Acton…".
(disciple, partisan, acolyte). Le mot ; un livre s’intitule L’une des deux fêtes les plus importantes de la Franc-Maçonnerie est la St Jean d’été.
Depuis les temps les plus anciens, et bien avant la célèbre Saint Jean Baptiste de 1717, la vie des Francs-maçons est rythmée par les fêtes de la Saint Jean : Saint Jean Baptiste, la Saint Jean d’été, le 24 Juin, et Saint Jean l’Evangéliste, la Saint Jean d’hiver, le 27 Décembre, solstice d’hiver et solstice d’été. Aujourd’hui encore, au-delà de l’aspect historique, notre banquet d’ordre et notre fête solsticiale, rythmes et rites essentiels de notre année maçonnique, semblent symboliquement signifier un rythme fondamental de notre travail maçonnique, qui justifie pleinement que nous nous rattachions à la Loge de Saint Jean.
Les Francs-maçons ont choisi de célébrer les deux Saints Jean, le Précurseur Jean Baptiste au solstice d’été et l’Evangéliste Jean au solstice d’hiver, en fait, le double visage de l’initiateur au Feu-Principe et à la Lumière, comme symbole de la Connaissance et de l’Amour.
Est-il possible de retrouver l’historique de ce choix ? Et en remontant plus loin, d’appréhender son origine ancienne plus profonde ?
Peut-être même sera-il possible d’évoquer les influences que le culte de Saint Jean peut avoir sur quelques symboles fondamentaux de la Franc-Maçonnerie.
La référence la plus ancienne à Saint Jean chez les Maçons Opératifs remonte à 1427, où un manuscrit latin conservé à Oxford atteste d’une Assemblée à York à la Saint-Jean, pour protester contre un Bill du parlement qui voulait supprimer certaines assemblées de Francs-Maçons. La deuxième est une réunion de grande loge présidée par Henry VII le 24 juin 1502, pour la pose de la première pierre de la chapelle de Westminster.
Dans la Maconnerie Speculative, une importance est donnée à la Saint-Jean
dès le début, au commencement du XVIIIe siècle, comme en témoigne la Constitution de la Grande Loge de Londres en 1717, qui choisit le 24 juin, jour de la Saint-Jean Baptiste, pour réunir sous ce nom les quatre Loges de Londres qui se réunissaient séparément dans quatre cabarets d’où elles tiraient leur nom : L’Oie et le Gril, La Couronne, Le Pommier, Le Gobelet et les raisins.
Bientôt, il est attesté par des textes, comme l’article 22 des Règlements d’Anderson, que les réunions et fêtes de la Franc-maçonnerie peuvent aussi se tenir le 27 décembre, à la Saint-Jean du solstice d’hiver.Mais il nous faut à présent chercher plus haut dans le temps des raisons possibles de ce choix.
Les sources probables Les Francs-maçons de la Maçonnerie Opérative se rattachaient au Moyen-âge aux Confréries des métiers libres, francs, d’où leur nom, exemptes des contraintes corporatives, privilège de règle dans les censives de l’Ordre des Templiers, et c’est dans leur domaine que les artisans de la construction avaient choisi de s’installer pour bénéficier de ces privilèges.
L’Ordre dissous par Clément V en 1312, leurs biens et droits sont dévolus aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, avant qu’ils deviennent les Chevaliers de Rhodes, puis de Malte. A cette époque, ces francs-métiers libres d’entraves corporatives étaient liés en Confréries au but religieux et charitable, sous la protection d’un saint patron. Vu les circonstances, on ne peut douter qu’il s’agissait déjà de Saint Jean. Pour Oswald Wirth, il est même certain que les Loges de Saint-Jean dérivent de ces Confréries, déjà présentes au Moyen-Age sous le nom de Confraternités de Saint-Jean.
Il semble donc bien y avoir un lien entre le choix de Saint Jean dans la Franc-Maçonnerie et le lien des francs-métiers avec l’Ordre des Templiers, dont Saint Jean l’Evangéliste était le patron, et qui reste celui des Hospitaliers après la dissolution de l’Ordre.
Déjà dans leur invocation, les Templiers comme leurs successeurs confondaient la figure johannique du Précurseur, et de l’Apôtre. La raison de cette association, plutôt que confusion, est à chercher dans les affinités symboliques de ces deux figures emblématiques du Nouveau Testament.
LA SYMBOLIQUE DE SAINT JEAN
A) Le Baptiste
Sa fête le 24 juin, jour du solstice d’été, rend bien compte de ce rôle de Précurseur, qui reconnaît humblement ne pas être le Messie, mais celui qui crie dans le désert de préparer sa venue. En effet, ce jour-là, le soleil est à son apogée, mais il est aussi à ce point culminant après lequel sa lumière commencera à décroître, comme Jean Baptiste devant le Maître qu’il annonce.
Comme le dira de lui précisément le deuxième Jean, l’Evangéliste : « Il n’était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière. » Il est la figure symbolique
qui donne une représentation du Feu Principe, de la Lumière, qui n’est pas la Cause Première mais son émanation, comme le Feu du Buisson Ardent qui manifeste la présence de Dieu à Moïse, ou les flammes de Pentecôte qui rendent sensibles la descente du Saint Esprit, avec ses dons qui sont en priorité Intelligence, Connaissance et Amour.
les symboles johanniques dans la Franc- Maçonnerie
.
1) L’Aigle
La lettre G
A l’origine la lettre attribuée à Jean est le Gamma minuscule grec, γ, qui
représente en astrologie la tête du Bélier, comme le montrent diverses iconographies
anciennes. En effet, Jean qui présente Jésus comme le Bon Berger conduisant ses brebis en
sécurité, est symboliquement figuré comme le Bélier, entre le Berger et les Brebis,
responsable du troupeau des initiés qui « entendent » la voix du Maître.
Dans l’alphabet hébraïque, elle correspond au Guimel, ג , dont la forme de gou ttière vers le bas l’éternelle bienveillance de Dieu, qui donne le Souffle, la Sagesse, la Vie, et la Force. Son nom hébraïque lui donne. Et dans sa forme la plus ancienne où elle stylise une tête de chameau, elle annonce la forme du Gamma majuscule, Γ qui est celle de l’équerre.
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